Transformer la vie du futur avocat avec la legal automation

Les avocats travaillent sur des projets de loi, des contre-projets de loi, des réponses, des injonctions, des questions, des renvois en cours d’appel….

Pour Dickens, la procédure judiciaire était un “mégalosaure” traversant la colline brumeuse de Holborn. Aujourd’hui, ce dinosaure dévoreur de temps pourrait bien avoir trouvé son pareil pour les juristes d’entreprise et les avocats privés, sous la forme de l’automatisation dans le secteur juridique.

L’automatisation des processus juridiques met chaque juriste au défi de se préparer à un avenir inconnu.

Il ne fait aucun doute que la profession juridique est en mouvement et à un tournant. Les cabinets juridiques américains ont investi 1,5 milliard de dollars dans les processus juridiques dans les bureaux du secteur juridique au cours des 24 derniers mois, selon le Legal Tech Sector Landscape Report de Tracxn.

La plupart, sinon la totalité des processus standard dans les cabinets d’avocat ou d’expertise comptable sont susceptibles d’être automatisés. L’automatisation dans le secteur juridique peut réduire les coûts de 20 à 40 %, ainsi que diminuer le risque d’erreur humaine et améliorer la conformité. Voyons cela ensemble :

Le rôle de l’avocat de demain sera plus large

La société de recherche et de conseil en technologie Gartner prévoit qu’environ un tiers de tous les emplois actuels seront automatisés d’ici 2025. Il n’est pas surprenant que de nombreux avocats débutants et expérimentés s’inquiètent de la formation et du rôle de l’avocat du futur. Y aura-t-il, par exemple, une pénurie de tâches pour aider les avocats débutants à apprendre les bases ?

Par exemple, une tâche traditionnelle d’un stagiaire pouvait consister à examiner manuellement sept fichiers d’archives de documents pour se mettre à niveau dans une affaire ou se préparer à la divulgation. À l’avenir, le rôle d’un étudiant en droit en stage sera beaucoup plus large, car les entreprises réalisent progressivement l’importance de la formation continue.

La complexité exige l’automatisation dans le secteur juridique

La gestion de projet en entreprise est confrontée à une autre couche de complexité dans la gestion de ces tâches multiples, car les avocats doivent travailler en étroite collaboration avec des non-juristes et au-delà des frontières de leur cabinet ou service.

A ce niveau aussi, l’automatisation des tâches juridiques peut également permettre de gagner du temps. Une entreprise comme alf par exemple permet d’envoyer automatiquement des notifications ou des emails lors de processus automatisés qui permettent d’informer des contributeurs externes lorsqu’ils doivent intervenir dans le processus.

Un gain de temps au service des clients

Ce gain de temps sur les tâches administratives sera finalement au bénéfice du client final.

En effet, le rôle de l’avocat ou autre expert juridique de demain sera, outre ses tâches juridiques, de développer son rôle de conseiller et de mieux accompagner ces clients avec plus de pédagogie.

En effet, il y a fort à parier que le rôle de l’avocat de demain s’oriente finalement vers le coaching, le conseil et l’accompagnement avec une meilleure communication et plus de pédagogie.

Et vous, avez-vous déjà travaillé sur la digitalisation de votre cabinet ? L’automatisation des tâches a-t-il déjà été déployé ?